Bilan en demi-teinte pour le tourisme en juillet
Une nouvelle clientèle
Régis Nolet, propriétaire d’une chambre d’hôte à Woluwe-Saint-Pierre est
convaincu que, fatigués d’être isolés, les clients se laissent séduire par un modèle
intimiste, qui favorise le contact humain. « Chez moi il y a une âme », assure-t-il.
Laurence Dekeijser, cofondatrice de la plateforme bruxelloise de location de
chambres d’hôte Bed&Brussels, constate plutôt que leur public varie : « On a de
nouveaux clients comme des personnes qui cherchent un lieu tranquille pour
télétravailler, d’autres qui se séparent avec le covid et qui veulent un logement
temporaire, quelques digital nomads… »
Avec ce nouveau public, des propriétaires constatent également une hausse des
locations à long terme. Laurent Nizette, propriétaire de studios en plein centre-
ville, témoigne de sollicitations de stagiaires ou d’étudiants en programme
d’échange.
Laurence Dekeijser nuance néanmoins ces résultats. « La situation reste précaire
et les touristes vont surtout s’orienter vers des séjours à la campagne. » Privée
d’animation, de restaurants et de vie culturelle pendant de longs mois, difficile pour Bruxelles de séduire les visiteurs. « La mer, elle, n’était pas fermée »,ironise-t-elle.
cofondatrice de Bed&Brussels se veut optimiste. À défaut de voir revenir leur
clientèle d’a
proximité à l’avenir. « Bruxelles va se positionner sur le tourisme durable »,
explique Laurence Dekeijser. Et pour elle, les chambres d’hôte, plus ancrées dans
le paysage local, ont leur carte à jouer. « Nous, ce que nous prônons, ce sont des
propriétaires qui vivent dans un quartier qui n’est pas la Grand-Place, et qui
promeuvent une autre expérience de Bruxelles. », conclut-elle
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